Dominique Delpoux
« À l’initiative de l’entreprise Cofrablack, usine pétrochimique produisant du noir de carbone, je découvre l’univers de cette industrie. Vêtus de lourds bleus de travail, des ouvriers produisent sous un fort soleil de Gironde et dans la chaleur des réacteurs du noir de carbone. Cette poussière aux fines particules s'échappe dans la transparence de l'air, elle pénètre partout, à travers les vêtements, dans tous les plis, par tous les pores, noircissant les visages jusqu'à l'intérieur des paupières. Ils m'évoquent immédiatement les images des mineurs de charbon remontant de la galerie. Série réalisée en 2011 au Bec d’Ambès, Gironde, France
Dominique Delpoux est né en 1962. |
Bernard Lefebvre dit Ellebé Industries rouennaises Du 24 avril au 4 juin 2017 I Grilles du square Philippe Decourtay I Jardin japonais à Nogent-sur-Oise
Bernard Lefebvre dit « Ellebé » (1906-1992), fut d’abord reporter-photographe, correspondant pour la presse locale et nationale. Après avoir en 1945 créé le service photographique du quotidien régional renaissant Paris-Normandie, il installe en 1949 un studio commercial de photographie, place Beauvoisine à Rouen. En plus du négoce et des prises de vues pour le portrait, il se spécialise rapidement dans les reportages pour les entreprises, le monde du commerce et de l’industrie.
Exposition réalisée en collaboration avec Didier Mouchel et les Archives départementales de Seine-Maritime. Archives départementales de Seine-Maritime |
Mathieu Bernard-Reymond
« Image électrique - Regards sur les centrales du Rhin » est le fruit d’un travail de résidence de création initié par le Musée EDF Electropolis à Mulhouse et piloté par La Chambre - espace d’exposition et de formation à l’image à Strasbourg. Un trio de photographes - Mathieu Bernard-Reymond, Léo Delafontaine et Thomas Jorion - a été invité à apporter un regard nouveau sur le patrimoine architectural et humain que constituent les sites de production d’EDF en Alsace, le long du Rhin. Curieux de découvrir ces univers, Mathieu Bernard-Reymond s’est pris au jeu de la résidence parce qu’elle induit « des contraintes de temps, de lieu, qui sont souvent propices à la création ».
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Daniel Stier Ways of knowing Du 24 avril au 4 juin 2017 I Parc urbain du prieuré autour des étangs de la Maladrerie et de la Roselière de Montataire
Daniel Stier a passé quatre années à parcourir les laboratoires européens et américains, comme l’Institut de médecine aérospatiale à Cologne, le Département de neurosciences cognitives de l’université de Birmingham ou le Département de psychologie de l’université de Zurich. Sans aucun avertissement ni explication, il nous montre des expériences scientifiques en cours de réalisation. Le but étant de nous interpeller, d’aiguiser notre curiosité. Difficile de savoir ce qui se passe réellement. « J’aime le fait que le spectateur se sente perdu en regardant les images, qu’il s’interroge. Que se passe-t-il ? Que s’est-il passé ? Que va t-il se passer ? ».
Daniel Stier est né en 1966 en Allemagne. Il vit et travaille à Londres. |